Sur place ou à emporter
Nous avions reçu ce sujet et ayant l’heure pour la terminer, nous sommes parties, ma camarade et moi, de la phrase « sur place ou à emporter ». Nous devions emmener un objet et nous avions pris un objet assez rétro : une cafetière datant des années 70. Nous avons pris une planche en bois pour faire une sorte de plateau pour poser la cafetière. Elle m’as prise en photo les cheveux attachés et le nœud papillon noir au cou. Je prend la pose tenant mon plateau d’une main telle une serveuse à côté d’une table. Nous avons pris cette photo dans l’espace des casiers. J’ai le regard sur le coté, rêveur et lointain, lassé. La cafetière donne un coté kitch et refait à la photographie. Normalement une vendeuse ou une serveuse à toujours le sourire, commercial ou non ; mais ici elle semble s’ennuyer de sa situation. Cela est déconcertant pour le spectateur qui s’attend à une serveuse/ vendeuse souriante. La mise en scène de cette photographie et mon « déguisement »rappelle l’œuvre de Cindy Sherman. Notre travail n’est pas terminé. Nous voudrions découper ma silhouette et la table sans les pieds, pour revendiquer le côté, bricolage ,enfantin et fabriquer du découpage. La table sans pieds créer un décalage en ressemblant ainsi à une soucoupe volante. En prenant ce que nous avions découpé, nous l’aurions posé sur du papier calque et proposer au gens de dessiner leur propre décor, montrant ainsi que cette vendeuse peut se trouver à n’importe quel endroit et le spectateur est ainsi acteur du travail et peut se permettre l’imagination de son propre décor.